Visite de l'ENSOA.

Après les visites de Port Boinot, à Niort, puis du site industriel des ciments CALCIA, à Airvault et du site historique de Veluché, notre « commission sorties » avait programmé une journée à l’Ecole nationale des sous-officiers d’active, le 20 novembre 2023, pour un groupe de 25 volontaires (soit un quart de nos membres de notre section départementale) auxquels s’étaient joints des réservistes citoyens de la Défense et de la sécurité intérieure.

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Nous avons été reçus dans le bâtiment de commandement du quartier Coiffé par le général de brigade Alain Didier, délégué militaire département (DMD) commandant l’école, ainsi que la base de défense de Poitiers et de Saint Maixent. Celui-ci nous a situé le rôle de son école, unique en France, maison-mère et référence pour le corps des sous-officiers de l’armée de Terre (*1), dans le cadre des objectifs du ministère des armées et de la nécessaire préparation armée à des combats de haute intensité contre la fédération de Russie en particulier et aux cyberattaques provoquées massivement par des régimes totalitaires notamment.


Son adjoint, chargé de la formation professionnelle des jeunes chefs (sergents et sergents-chefs), nous a ensuite présenté les grandes lignes des objectifs andragogiques de l’école et des moyens modernes mis en œuvre en direction de plus de 7000 militaires par an (*2). Ensuite, après la photo de groupe, en bus, nous avons bénéficié d’une visite commentée du site de l’école, assisté à un entraînement physique en plein-air et nous essayer au tir virtuel avec des fusils d’assaut.
Nous avons été invités à un déjeuner debout à la résidence du général avant d’être reçus au Musée national du sous-officier, en pleine réfection, par l’adjudant-chef J.Y. Bertrand (adjoint au conservateur), qui nous a fait découvrir la fameuse salle dite « des reliquaires » et nous a présenté l’historique de ce quartier Marchand, espace militaire où plane le souvenir du général Faucher et ceux de Ferdinand Foch (maréchal de France, de Grande Bretagne et de Pologne) et de son fils unique Germain, aspirant à l’école militaire d’infanterie de Saint Maixent, qui fut tué le 22 août 1914.

(*1) : l’ENSOA emploie actuellement 560 personnes et encadre 1300 stagiaires quotidiennement (voir bulletin n°35 ; pages 40 à 47). Depuis l’agression de l’Ukraine par la Russie en 2022, cette formation a été raccourcie pour répondre à un besoin accéléré de recrutement de sous-officiers et de leur mise à disposition opérationnelle dans leurs régiments respectifs.

(*2) : Après un concours d’entrée et à l’issue de plusieurs semaines de formation intensive, in situ, les sergents nouvellement gradés, aptes à commander une dizaine de soldats, rejoignent leurs régiments et leurs unités où ils bénéficieront d’une formation spécialisée approfondie.

Denis Roussel

 

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